HISTORIQUE
Gaz de Bordeaux est une entreprise de fourniture de gaz
naturel et de services associés.
Historique
Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux. Le procédé du gaz à hydrogène n’est alors pas nouveau,
puisque c’est un français, Philippe Lebon qui, en 1799 brevette la thermolampe
qui allait révolutionner l'éclairage urbain.
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
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Le 23 juin 1824, Jean Benel, négociant bordelais, crée
une société anonyme autorisée par ordonnance royale, la Compagnie d'éclairage
de la Ville de Bordeaux |
C’est en
1832 que démarra l'installation du gaz à Bordeaux
avec la construction d’une usine, rue Judaïque. Le gaz est alors manufacturé:
la combustion du charbon dans des chambres de carbonisation en fonte libère du
méthane, emmagasiné dans des gazomètres; ce gaz est alors injecté sous pression
au réseau. Jusqu’en 1875, c’est alors la Compagnie Impériale et Continentale
qui est adjudicataire de l’éclairage au gaz de la ville de Bordeaux.
L’éclairage est alors l’unique débouché de cette nouvelle énergie.
1839 Éclairage des rues de Bordeaux par la Compagnie Impériale et Continentale du gaz de Londres.
En
1845, apparaissent les premiers appareils de chauffage et
en 1954, l’invention du brûleur à flamme bleue (appelé à tort Bunsen) marque
les débuts de la cuisine au gaz. Enfin, l’eau sera aussi chauffée au gaz avec
la découverte des premiers chauffe-bains à circulation d’eau sous pression.
Mais à l’époque, les gaziers de Bordeaux étaient essentiellement occupés à
"chauffer les cornues" (four servant à fabriquer le gaz) et à allumer
les becs de gaz.
1875 marque la fin de la présence anglaise: la concession
cédée à la Compagnie Impériale arrive à échéance et l’exploitation du gaz est
confiée à la Compagnie du Gaz de Bordeaux qui héritera de deux usines: celle de
la rue Judaïque bien sûr, mais aussi celle de La Bastide, construite en 1854.
1904 Concession de la Distribution et de la
fourniture pour tous usages gaz et électricité confiée à la Compagnie
Générale d’Éclairage de Bordeaux
En
1906, une usine de distillation de coke s’installe à
Bacalan: seize fours à cornues capables de fabriquer 60000 à 70000 m3 de gaz
par jour. Parallèlement, on assiste aux progrès de l’électricité.
1907 modernisation de l'usine de la Bastide
1908 démolition de l'usine à gaz de la rue Judaïque. La capacité de production disponible au travers des deux unités restantes atteint 100.000 m3/jour.
1918 le conseil municipal de Bordeaux, lors des séances des 28 mai et 17 juin 1918, décide le rachat et l'exploitation en régie directe des concessions de distribution de gaz et d'électricité.
En
1919,
logiquement, une Régie Municipale du gaz et de l’électricité est exploitée sous
l’autorité du maire de Bordeaux, célébrant ainsi le premier mariage industriel
de la cité.
Le
1er juillet 1919, la ville entre en possession de tous les établissements, usines, réseaux de distribution constituant les concessions gaz et électricité et assure le fonctionnement de ces importants services sous le nom de "Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité"
Les nouveaux usages du gaz progressent aux dépens de l’éclairage;
une nouvelle usine est construite à Bacalan en
1922. Plus performante pour
répondre à une demande grandissante, elle est aussi novatrice dans le domaine
du recyclage des sous-produits de la houille. Électricité, gaz naturel, la
jeune Régie ne s’arrête pas là et compte bien mettre à profit sa maîtrise de la
technique des chaleurs:
1927 l'usine de la Bastide est arrêtée et démolie à l’exception de la station gazométrique.
c’est en
1931 que le Conseil municipal décide de
construction d’une usine d’incinération de ordures ménagères. L’énergie
thermique produite par la combustion des gadoues est alors transformée en
énergie électrique: douze cellules d’incinération traitent alors 300 tonnes de
déchets par jour et produisent 10000 kW d’électricité.
Des efforts furent faits en ce sens. De 1919 jusqu'en 1932 on s'efforça
d'augmenter la puissance installée disponible. Lors du rachat, la Régie
disposa des centrales thermiques que les compagnies vendaient : soit au
total une capacité de production de 8 000 kW. Mais on dut déclasser les
installations les plus anciennes, inadaptées, qui devinrent des postes
de transformation. On modernisa et donna plus de consistance à
l'usine de Bacalan au nord de Bordeaux (héritage de la C.G.E.B., l'usine
datait tout de même de 1907) : grâce à l'achat de nouveaux
turbo-alternateurs sa capacité fut portée en 1930 à 24 000 kW. Enfin, ce
qui témoigna de l'évidence de la logique « autonomiste » fut la
construction en 1932 d'une usine d'incinération des gadoues qui,
accouplée aux usines à gaz et à la centrale thermique de Bacalan,
offrait une puissance installée supplémentaire de 2 000 kW. Mais, malgré
cet appoint tardif, la puissance installée demeura notoirement
insuffisante pour répondre aux besoins d'une ville où la demande
d'électricité croissait fortement : 1920 : 26,3 millions de KWh, 1921 :
53,7 millions de kWh, 1930 : 74,2 millions de kWh, 1935 : 83,7 millions
de kWh.
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Projet de l'usine municipale d'incinération des gadoues et ordures ménagères à Bacalan |
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Réseau urbain d'électricité à Bordeaux en 1930 |
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Consommation d'électricité à Bordeaux - 1907-1956 |
A l'été 1930,
le Conseil municipal autorisa la R.M.G.E. à contracter un emprunt de trente
millions de francs pour transformer les bâtiments de la R.M.G.E. Enfin, La Municipalité confie à l'architecte Raoul Jourde la construction
du site moderniste de la Régie, située rue du temple et sur la place
Saint-Christoly.
En 1934, le siège de la Régie Municipale est construit rue
Poquelin-Molière sur les plans de l’architecte Raoul Jourde, également à
l’origine du stade Municipal. C’est un scandale! notamment en raison de sa haute tour-balise abritant l’ascenseur, et proche de la tour gothique Pey Berland.Le bâtiment est en béton et
fera couler beaucoup d’encre…L'immeuble sera converti en résidence hôtelière qui ouvre en 2013
À la Libération, la loi de nationalisation ne
concerne pas la Régie, déjà municipalisée. L’objectif étant de mettre dans la
communauté nationale des industries vitales pour la nation, ce but est
considéré comme atteint à Bordeaux.
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1950 |
1945 à la fin de la guerre, du fait de la mauvaise qualité des ordures, l'usine se trouvait dans un état de délabrement total; il ne pouvait donc être question que de la moderniser ou de l'arrêter définitivement.
Compte tenu de la forte demande de l'agriculture en engrais chimiques, les composts produits à Bacalan subirent un contrecoup fatal conduisant à des prix de revient déficitaires et à l'arrêt de cette activité.
1946 Décision par les Pouvoirs Publics de
nationaliser l'électricité et le gaz, ce qui amène la création d'EDF et
GDF. La Régie conserve son statut de Régie Municipale.
Arrêts des fours d'incinération - remise en état des chaudières pour la production d'énergie électrique.
Décision des pouvoirs publics d'amener le gaz naturel de Saint Marcet à Bordeaux.
En 1949, le gisement de Lacq est découvert
dans les Pyrénées Atlantiques: le gaz naturel remplace alors le gaz de ville
manufacturé et les brûleurs domestiques des 10000 clients de l’époque doivent
être adaptés à cette nouvelle formule chimique. La Régie propose un nouveau
service au client: la maintenance des installations. Avant, après compteur, son
savoir-faire devient complet pour l’ensemble de la chaîne gazière. La Régie
décide de se consacrer exclusivement au gaz naturel en cédant la concession de
la distribution électrique à EDF. Elle s’appelle désormais Régie Municipale du
Gaz de Bordeaux.
1949 : Construction de la « chapelle du gaz » par les prêtres de la paroisse et ceux de la Mission Ouvrière de Bordeaux parmi lesquels Michel Favreau
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1949 : Construction de la « chapelle du gaz » par les prêtres de
la paroisse et ceux de la Mission Ouvrière de Bordeaux parmi lesquels
Michel Favreau |
1956 début de la conversion du réseau de gaz de ville en gaz naturel - arrêt de la centrale thermique (électricité) de Bacalan, celle-ci n'étant plus compétitive face au prix du kWh proposé par EDF.
1957 le 1er janvier, EDF obtient de la ville de Bordeaux, la concession de la distribution de l’électricité.
Dynamitage des fours à distillation et des cheminées de l'usine à gaz.
1962 fin de la conversion du réseau au gaz naturel. Démolition des gazomètres.
Dans les années
1970, le choc pétrolier stimule les nouvelles
idées.
1980 la régie municipale du gaz se tourne vers une source énergétique nouvelle : la géothermie. Elle procède à son premier forage positif à Mériadeck. Le forage de Mériadeck permet de
chauffer 100000 m2 de bureaux et d’économiser 3000 tep.
1981 deuxième forage réussi à Bordeaux Benauge.
1982 démarrage de l'exploitation du réseau de chaleur de Mériadeck.
1983 démarrage de l'exploitation du réseau de chaleur de Bordeaux Benauge
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Vue aérienne du site du gaz de Bordeaux à Bacalan - Années 60 |
En
1991, le capital de la Régie est ouvert à de nouvelles
participations mais la Ville de Bordeaux reste l’actionnaire majoritaire de ce
qui devient la SAEML Gaz de Bordeaux. Les années 2000 sont marquées par
l’ouverture du marché de l’énergie imposant une séparation entre le
Gestionnaire de réseau de distribution baptisé Régaz et le fournisseur
d’énergie gardant l’appellation Gaz de Bordeaux sur un marché désormais ouvert
à d’autres opérateurs. Le nouveau siège social est sur la place Ravezies, au
Nord de Bordeaux en pleine mutation.
Métiers
À la découverte du gisement de gaz de Lacq, le gaz naturel
va se substituer au gaz manufacturé et les brûleurs ne sont plus adaptés. La
Régie Municipale propose naturellement à ses clients d’adapter les injecteurs
des appareils gaz en assurant en exclusivité le service de relèvement de
pression (passage de 9 à 20 Mb). L’entreprise intervient pour la première fois
sur les installations intérieures, c’était le début du SAV.
Aujourd’hui, sur le volet "services", Gaz de
Bordeaux réalise un chiffre d’affaires de 8 M€ au titre de l’entretien et du
remplacement d’appareils, fort d’une équipe de plus de 60 salariés et un réseau
local de près d’une trentaine de prestataires ou sous-traitants.
Sur la partie "fourniture d’énergie", Gaz de
Bordeaux enregistre un volume annuel de près de 5 000 GWh auprès de 210 000
clients girondins.
5 septembre 2005, Gaz de Bordeaux change de Siège social et s'installe aux Portes du Médoc, au 6 place Ravezies à Bordeaux. Il a été conçu par les architectes de l'agence Flint et Michel Moga
1er Octobre 2008 Gaz de Bordeaux change de statut et devient une société
par actions simplifiée (SAS), dont le capital est détenu par la SAEML
Régaz - Bordeaux - qui gère essentiellement le réseau de distribution -
(à 66%), par ENI (17%) et ALTERGAZ (17%).
30 octobre 2012 Gaz de Bordeaux rachète les actions détenues par Eni et Altergaz - La totalité du capital est désormais détenue par la SAEML Régaz - Bordeaux.
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Le gaz manufacturé ( dit "gaz de ville") alimentait autrefois les réseaux urbains. Il était produit dans des usines à gaz par distillation de houille ou craquage de produits pétroliers. Il contenait du monoxyde de carbone, très toxique. Les usines à gaz ont progressivement disparu et le gaz naturel, propre et non toxique, a pris la place du gaz de ville.
Le gaz naturel est naturellement inodore. Pour le détecter facilement en cas de fuite, on injecte volontairement un produit odorisant, le tétrahydrothiophène (THT), pour le rendre détectable et spécifiquement reconnaissable.
Le gaz naturel est essentiellement du méthane, de formule CH4, incolore, inodore, non toxique et plus léger que l’air. Le gaz naturel est issu de la transformation naturelle, durant des millions d’années, de matières organiques. Il est distribué au consommateur sans avoir subi de transformation majeure après son extraction. Des réserves prouvées correspondant à près de 70 années de consommation mondiale sont à ce jour comptabilisées. Et 200 ans de consommations sont d’ores et déjà prévus grâce à la prospection des nouveaux gisements partout dans le monde.
Le gaz naturel n’est pas toxique : il ne contient pas
de monoxyde de carbone à l’état naturel. Sa combustion ne dégage que de
la vapeur d’eau et du gaz carbonique, comme la respiration humaine. Il a
la meilleure efficacité énergétique de toutes les énergies fossiles.
A l’air libre, il n’y a pratiquement aucun danger d’explosion
: même s’il s’échappe en grande quantité, le gaz peut simplement
s’enflammer. Il n’y a guère que dans les romans policiers que l’on
s’asphyxie au gaz naturel ! Car le gaz naturel n’est pas toxique.
Toutefois, une fuite volontairement provoquée pourrait déclencher une
explosion, dans certaines conditions strictes (proportion, température
de la source...). Le gaz étant plus léger que l’air, il se disperse et
se dilue rapidement dans l’air ambiant.
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VISITE A L'USINE A GAZ DE BORDEAUX BASTIDE - Le 6 décembre 1895 |
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La Compagnie du Gaz de Bordeaux, dont la Direction et les Bureaux
commerciaux sont installés rue de Condé n° 5, possède deux usines, rue
Judaïque, et rue des Queyries (La Bastide) et une station gazométrique
à Bacalan, dépendant de cette dernière.
La quantité de gaz qui peut être fournie dans vingt quatre heures par les deux usines et la station de Bacalan est d'environ 130.000 m3 répartis comme suit :
Usine, rue Judaïque, 55.000 m3;
Usine, rue des Queyries et station de Bacalan, 75,000 m3; c'est donc la plus importante de notre ville que nous allons visiter aujourd'hui.
Son
établissement remonte à l'année 1858 alors que la compagnie anglaise
Impérial Continental Gaz Association avait la concession de la
fourniture du gaz de la Ville de Bordeaux; agrandie peu a peu,
elle est arrivée à peu près à son entier développement.
Elle possède 40 fours représentant une fabrication de 72.600 m3 dans 24
heures, avec une distillation de 242 tonnes de charbon et une production
de 157.000 kg. de coke; ses réserves gazométriques y compris la station
de Bacalan sont de 48.000 m3.
A 9 heures du matin le groupe des
visiteurs est entré dans l'usine et s'est dirigé immédiatement vers les
salles de distillation où l'on a pu voir le travail principal en
activité. Les chauffeurs, après avoir débarrassé les cornues du coke
rouge qu'elles contiennent, renouvellent le chargement de charbon frais
en une couche à peu près horizontale de 0mS0 d'épaisseur et d'une
longueur de près de 3m c'est là
que l'on voit l'habileté de l'individu chargé de ce travail; il faut en
effet pour qu'il soit distillé complètement que le charbon soit bien
réparti afin que les rayons calorifiques le traversent également afin
d'en faire dégager la plus grande quantité de gaz possible. La
distillation portée au rouge vif dure 6 heures.
Toutes les
différentes catégories de fours sont en marche, les uns chauffés par la
combustion directe du coke sur des grilles (ce sont les fours ordinaires
à grilles), les autres par
l'oxyde de carbone produit par un gazogène placé en contre-bas du four
et munis de récupérateurs; ( ce sont les fours à récupérateurs du système Radot).
Les récupérateurs ont pour but de récupérer la chaleur perdue par les gaz chauds se dégageant à la cheminée en chauffant l'air nécessaire à la combustion do l'oxyde de
carbone afin d'augmenter la température de la flamme et par suite celle
de distillation et de diminuer la dépense du
combustible.
Revoir
en détail toutes les phases do la distillation serait s'engager dans la
partie technique, ce qui ne peut entrer dans le cadre de ce
compte-rendu.
en haut du hall de distillation, extérieurement à peu de distance de la dalle d'écoulement des eaux pluviales, on voit un tuyau en tôle de 500 m/m
de diamètre, qui entoure tout le bâtiment : c'est le «collecteur»,
ainsi nommé parce qu'il reçoit tout le gaz qui s'est dégagé des cornues;
il commence la condensation des parties liquides entraînées à l'état de
vapeur.
Le collecteur est relié aux premiers appareils nommés «annulaires» au moyen d'une conduite en fonte de 500 m/m.
Les
annulaires sont des condensateurs par surface; imaginez deux cylindres
verticaux de diamètres différents placés concentriquement, dont les
parties extrêmes seraient rivées à une plaque de tôle en forme de
couronne et vous aurez l'appareil en question.
Le gaz arrive en
bas de la partie annulaire et se dégage vers le haut dans un deuxième
appareil semblable qu'il parcourt de haut en bas, et de celui-ci dans un
troisième où il prend un mouvement ascendant et ainsi de suite pour les
huit appareils. Le cylindre extérieur est refroidi par l'air ambiant,
celui intérieur forme cheminée et à mesure que l'air s'échauffe au
contact des parois, il s'établit un courant d'air qui active le
refroidissement des tôles; les condensations formées d'eau et de goudron
sont recueillies au bas de l'appareil et dirigées dans des citernes.
La surface totale de condensation des huit annulaires est de 250 m2.
Le gaz est froid au sortir des «annulaires» mais contient encore des impuretés liquides qu'il faut retenir mécaniquement; aussi à
la suite de ces premiers appareils avons nous deux autres condensateurs
du système «Pelouze et Audouin»l'un de 25.000 m3, l'autre de 50.000 m3 reposant sur le principe suivant: «Toute
particule liquide en suspension dans un courant gazeux est arrêtée dans
sa course si elle est projetée sur une surface convenablement disposée».
L'appareil consiste à diviser le gaz en un grand nombre de petits jets à
l'aide d'une tôle percée de trous de 2 m/m
de diamètre et à arrêter la direction de ces jets par une deuxième tôle
placée a quelques millimètres de la première: les parties liquides
adhèrent sur la 2ème plaque et s'écoulent vers le bas.
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Condensateur par choc - Système Pelouze et Audouin |
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Condensateur par choc - Système Pelouze et Audouin
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L'ammoniaque
que renferme le gaz après ce condensateur est retenu dans un laveur
méthodique dit «Standard» de Kirkham, Hulett and Chandler.
Cet
appareil pouvant laver 60000 m3 de gaz par 24 heures est tout en
fonte, la section rappelle celle d'un D couché; il est traversé dans
toute sa longueur et à peu près
en son centre par un arbre muni à l'une de ses extrémités d'une grande
roue dentée engrenant sur un pignon animé d'un mouvement de rotation.
La
longueur de l'appareil est divisée en sept compartiments par des
cloisons munies en leur centre d'ouvertures circulaires; dans chaque
compartiment est claveté sur l'arbre un tambour portant sur sa périphérie
une grande quantité de petites lamelles de bois constamment maintenues
humides par la rotation de celui-ci dans l'eau qui occupe la partie
inférieure de chaque compartiment.
Le gaz traverse successivement chaque tambour et est débarrassé de son ammoniaque à la sortie du dernier compartiment.
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laveur
méthodique dit «Standard» de Kirkham, Hulett and Chandler. |
L'eau
d'un écoulement constant suit une marche inverse de celle du gaz et, à
la sortie de l'appareil, est conduite, chargée d'ammoniaque, à une citerne.
A côté de ce laveur relativement récent l'on voit encore les colonnes
à coke; elles sont formées de deux cylindres fermés aux deux extrémités, placés verticalement ayant 9m de haut sur 3m50
de diamètre. La hauteur est divisée par 4 rangées de grilles
horizontales sur lesquelles on met une couche de coke de l m d'épaisseur.
Le gaz entre à la partie inférieure, traverse les couches de coke constamment mouillées et sort par une conduite centrale vers le haut de
la colonne pour traverser l'autre appareil de même disposition. De
l'eau faiblement ammoniacale est envoyée par une pompe au-dessus de ces
colonnes et s'écoule a l'intérieur par des pommes d'arrosoir en un grand
nombre de jets afin de maintenir les surfaces de coke toujours humides;
l'eau est recueillie a la partie inférieure et dirigée dans une
citerne.
Dans le but d'éviter une trop grande pression sous laquelle le gaz se dégage dans les cornues, ce qui est nuisible au rendement en gaz, on emploie des appareils destinés
à réduire cette pression et appelés «extracteurs».
L'extracteur
est en somme une pompe rotative qui a pour but d'aspirer le gaz au fur
et à mesure de sa production à travers les appareils que nous avons vus
et de le refouler dans ceux que nous verrons.
La salle dite des machines contient :
2 extracteurs Beale de 30000 m3 par 24 heures.
1 extracteurs Beale de 50000 m3 par 24 heures.
qui peuvent être actionnes à volonté par une machine Piguet de Lyon à moyenne pression,
à détente et
à condensation de 25 chevaux, et 2 machines à moyenne pression et
à échappement libre de 8 chevaux chacune.
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Extracteurs Beale |
La
vapeur nécessaire, pour actionner ces machines est fournie par 3
chaudières à bouilleurs chauffées par l'oxyde de carbone produit par 3
gazogènes placés derrière les chaudières; par ce procédé la chauffe est
d'une docilité extraordinaire, il suffit de manœuvrer des registres
pour augmenter ou diminuer la production de la vapeur.
Deux autres extracteurs Beale de 30.000 m3 actionnés par un moteur
à gaz Otto de 16 chevaux servent au refoulement du gaz dans le gazomètre de Bacalan (1)
 |
Vue perspective du moteur horizontal Otto, à un seul cylindre. |
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Moteur à gaz Otto vertical. |
La salle renferme encore une chaudière Belleville, un détartreur, des pompes
à eaux ammoniacales, etc.
Les extracteurs refoulent le gaz
à travers les épurateurs; ces appareils ont pour but d'enlever au gaz l'hydrogène sulfuré qu'il contient encore.
L'usine possède 20 épurateurs formant une surface totale de 300 m2 environ,
Les
épurateurs sont des caisses rectangulaires en fonte dans lesquelles on
met sur une, deux ou trois grilles, la matière d'épuration ; la caisse
est fermée par un couvercle en tôle dont les bords plongent dans une
gorge remplie d'eau laquelle est ménagée sur tout le pourtour supérieur
de la caisse. Cette eau forme joint étanche autour du couvercle.
La matière qui sert à l'épuration est
à
base d'oxyde de fer et s'obtient par la réaction do la chaux sur du
sulfate de fer. On arrose de la sciure de bois avec une solution de
sulfate de fer, on y mélange de la chaux en poudre, il se forme du
sulfate de chaux et du sesquioxyde de fer. Ce sesquioxyde mis en présence
de l'hydrogène sulfuré du gaz se transforme en sesquisulfure, lequel
exposé a l'air se revivifie en absorbant de l'oxygène et dégageant du
soufre, après quoi la matière ressert pour une et plusieurs épurations.
Le
gaz traverse quatre séries d’épurateurs, la première renferme de la
matière agissant faiblement, la deuxième, de la matière un peu plus
active, après la troisième série, le gaz ne doit pas renfermer
d'hydrogène sulfuré ce qui est facile à déterminer par l'emploi d'un
papier imprégné d'acétate de plomb (l'acétate de plomb noircit en
présence de l'hydrogène sulfuré) ; la quatrième série a pour but de parer au défaut de surveillance de la troisième série,
A côté des épurateurs se trouvent des aires planes destinées
à la revivification de la matière, comme nous l'avons vu plus haut.
La matière épuisée renferme des sels ammoniacaux, du soufre
à
l'état libre en quantité notable, 40 à 50 p. % et plus, employé dans
l'agriculture, soufrage de la vigne;" du bleu de Prusse, des cyanures et
sulfo-cyanures employés dans la fabrication de certaines peintures,
etc.
A la sortie des épurateurs le gaz est propre
à la consommation; il traverse deux énormes compteurs de 3m20 de diamètre, 3m20 de long destinés
à enregistrer le volume du gaz fabriqué (ce sont les compteurs de fabrication), et de là se rend aux gazomètres.
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Compteur de fabrication |
Les gazomètres se composent de cuves circulaires en fonte et en tôle de 8 m de profondeur et
25 m
de diamètre remplies d'eau et d'une cloche en tôle divisée sur sa hauteur
en 2 parties qui peut monter ou descendre librement dans la cuve : ce
sont des gazomètres télescopiques.
Le mouvement des cloches est guidé par des poulies en fonte, boulonnées au haut et au bas, qui roulent sur des fers
à
T fixés aux parois intérieures de la cuve et aux colonnes qui servent
de points d'appui aux cloches pour résister au vent. Trois gazomètres
ont les conduites d'entrée et de sortie traversant le fond de la cuve et
débouchant au-dessus du niveau de l'eau, le quatrième a des tuyaux
articulés dits à genouillères qui viennent aboutir sur la calotte de la
cloche et qui peuvent suivre ses mouvements.
Lorsque le volume du
gaz fabriqué est supérieur à celui de la consommation, ce qui arrive
dans la journée, la différence du volume vient s'emmagasiner sous les
cloches des gazomètres; si l'effet contraire se produit, ce qui a lieu
le soir, le gaz emmagasiné est livré à la consommation.

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Bâtiment des épurateurs en construction - Bordeaux Bastide - juillet 1907
Commanditaire(s)
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Compagnie
générale d'éclairage de Bordeaux • Régie
municipale du Gaz et de l'électricité de Bordeaux (RMGEB) (1919-)
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BET/ingénieur(s)
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Bétons
armés Hennebique (BAH) : bureau technique central • Bétons
armés Hennebique (BAH) : bureau technique de la Gironde et du Sud-Ouest
(Bordeaux) • E. Derval,
ingénieur-constructeur • G. Sabatié,
ingénieur : agent Hennebique • J. Renous,
ingénieur : agent Hennebique • Louis
Fouillade, ingénieur : agent Hennebique • Monsieur
Ambrières, ingénieur : ingénieur de la Cie générale d'éclairage • Pierre
Boyer, ingénieur : agent Hennebique
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Entreprise(s)
|
A.
Largeteau : concessionnaire Hennebique • Compagnie
anonyme continentale pour la fabrication des compteurs à gaz et autres
appareils (J. Brunt et Compagnie) • Edmond
Gallois : concessionnaire Hennebique • Georges
Vialla : concessionnaire Hennebique • J. &
O.-G. Pierson • J. Richard
(anciens Etablissements G. Mouraille) • L.
Laguillon : concessionnaire Hennebique • Secteur
électrique A. Tricoche • Société
anonyme des Ateliers de Montreuil • Société
bordelaise de constructions en béton armé : concessionnaire Hennebique
• Société de
fondations par compression mécanique du sol (Compressol) : concessionnaire
Hennebique • Société
générale de constructions en béton armé et de travaux spéciaux en ciment
(SGCBA, anciens établissements Dumesnil) : concessionnaire Hennebique
|
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Bordeaux Bastide - 1907 |
La visite des gazomètres faite, nous arrivons au dernier appareil de l'usine qui est le «régulateur d'émission».
Afin
de ne pas donner une pression plus élevée que celle qui est nécessaire
pour les besoins de la consommation on a établi à la sortie du gaz de
l'usine un appareil destiné à régler la pression dans les conduites de
la ville.
L'appareil que l'on a vu en fonction est du système Girond.
A côté de la salle d'émission existe un petit laboratoire, qui sert
à vérifier le rendement en gaz des charbons fournis
à
l'usine : une cornue prise parmi celles en activité est réunie par une
conduite spéciale aux appareils du laboratoire, laveur, épurateur,
compteur et gazomètre.
La quantité de charbon est pesée et mise
dans la cornue, le volume du gaz qui distille est enregistré par le
compteur d'où l'on a le rendement. Un photomètre sert
à mesurer le pouvoir éclairant de ce gaz en même temps que celui de la fabrication.
La
visite s'est définitivement terminée dans la salle photométrique rue
des Queyries où est installé l'appareil « Dumas et Bégnault» seul admis
par contrat entre la Compagnie et la Ville pour la vérification du
pouvoir éclairant du gaz fourni.
L'étalon de lumière est fourni
par la lampe Carcel brûlant 10 gr. d'huile de colza épurée en 14 minutes;
le gaz est dit au titre lorsque la dépense du
bec type Argand est de 25 litres dans le même temps.
Bulletin de l'Association des anciens lauréats des classes d'adultes de la Société philomathique de Bordeaux
(1)la station du Bacalan comprend un gazométre do 20.000 m3 et une
salle d'émission. — Elle a pour but d'équilibrer la pression du gaz dans
les conduits de la ville du côté de Bacalan, quartier très éloigné des 2
usines et par conséquent sujet à être mal éclairé faute de pression.
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VISITE A L'USINE A GAZ DE BORDEAUX BACALAN - Le 14 mai 1924
Ces
usines, dont les multiples installations s'étendent sur un terrain ne
mesurant pas moins de 800 mètres de longueur sur 600 de largeur, sont
construites sur les terrains contigus à l'ancien gazomètre, qui formait,
sous la Compagnie du gaz de Bordeaux une station pour alimenter le
quartier de Bacalan et une partie des Chartrons; ce gazomètre recevait
le gaz pendant le jour de l'usine de La Bastide.
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Usine à gaz de Bordeaux Bacalan 1907 |
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Vue aérienne de l'usine à gaz de Bordeaux Bacalan - 1935 |
USINE A GAZ
L'Usine
à gaz, dont l'entrée principale se trouve chemin de Labarde, est
divisée par une très large voie en deux parties comprenant : celle de
droite, les appareils de distillation; celle de gauche, les appareils
d'épuration; ces deux parties sont réunies par un « collecteur aérien ».
Pour faciliter les explications, nous allons suivre la marche du
charbon, matière première, puis celle du gaz, produit fabriqué.
Les charbons proviennent de la Rhur, d'Angleterre : Holmside, Lambton et sont expédiés par Sunderland.
Les
bords de la Garonne présentant une pente très faible ne permettant pas
aux navires d'être déchargés directement, le déchargement se fait dans
des gabares qui sont reçues à un appontement en ciment armé muni de deux
grues électriques à bennes dragueuses pouvant décharger 250 tonnes de
charbon chacune pour une journée normale. L'outillage de Appontement
est complété par deux cabestans électriques pour la manœuvre de grands
wagons à voie normale.
Les wagons chargés, après avoir été pesés
sur une bascule placée à la sortie de l’appontement, sont amenés par un
tracteur électrique, dans l'Usine à gaz, et le charbon est mis sur le terre-plein (dit parc à charbons) en face la halle des fours.
Le parc à charbon va être relié, par une voie ferrée, au poste 14 du quai du bassin à Flots.
Ainsi
les charbons, arrivant par bateaux, seront mis directement sur wagons,
transportés à l'Usine, et vidés par l'ouverture latérale de ces wagons,
dans une fosse de 230 mètres de longueur, 4 mètres de profondeur et 4 m.
50 de largueur. Des bennes sur portiques reprendront le charbon dans la
fosse pour l'élever et le mettre en tas sur le terre-plein, ou « parc
», qui peut contenir 15.000 tonnes.
De ces tas, les mêmes bennes
reprendront, suivant les besoins, le charbon qui sera déversé dans des.
wagonnets Decauville. Les wagonnets chargés sont roulés devant la fosse
de l'atelier de distillation. Le charbon est vidé dans cette fosse
métallique, dont le fond, en deux parties se déplaçant alternativement, broient le charbon qui tombe dans les godets d'un monte-charge qui
transporte le charbon au premier étage, dans les convoyeurs.
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Wagonnet Decauville |
L'atelier
de distillation est disposé exactement en face et le long du parc à
charbons. Cet atelier produit aujourd'hui 50.000 m3. de gaz par 24
heures. En prolongement de cet atelier, on en édifie un autre qui pourra
donner 100.000 mètres cubes par 24 heures. Ces 150.000 mètres cubes,
dont on disposera, pareront non seulement aux besoins actuels, mais à
ceux que l'on prévoit dans un avenir prochain.
Halle des fours . —
La halle comprend deux batteries de 8 fours de 9 cornues de 6 in. 10 de
long; les fours sont à gazogènes et à récupération. Ces parties
occupent le rez-de-chaussée, tandis que les fours proprement dits, sont
au premier étage.
Le massif d'une batterie coupe la halle en deux parties : côté chargement, côté défournement.
La
façade des fours « côté chargement » n'a rien de particulier; on y
voit, comme toujours, les tètes de cornues, les colonnes montantes, les
barillets.
Devant cette façade circulent deux machines : une « défourneuse » et une « chargeuse ».
Au-dessus
de ces machines, une charpente en fer supporte des trémies contenant du
charbon pour la charge d'une cornue, ainsi que de vastes réservoirs à
charbon capables de contenir la distillation de 18 heures.
Le charbon est amené dans ces réservoirs par des convoyeurs à charbon alimentés par les norias.
Le
travail principal de la halle consiste à remplacer le coke des cornues,
résidu de la distillation, par de la houille fraîche.
Une cornue se compose d'un vaste tube de 0 m. 00/ 0 m. 35 en terre réfractaire, en forme de D renversé, fermé aux
deux extrémités par des têtes en fonte munies de portes; la longueur est
de 6 m. 10, elle est chauffée dans toute sa longueur au rouge clair de
1100° à 1200°.
La cornue est ouverte aux deux extrémités, la «
défourneuse », conduite par un ouvrier, vient se placer en face,
l'ouvrier, par une commande spéciale, engage le bouclier de la machine
dans la tête de la cornue, lequel appuie sur le gâteau de coke; l'effort
devenant de plus en plus grand pousse le coke qui tombe incandescent du
côté opposé, le bouclier arrivé près de l'extrémité s'arrête puis est
retiré, on ferme la porte du côté de la chute du coke. La cornue est
prête à recevoir une nouvelle charge.
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Cornues |
La chargeuse est une
machine à projection utilisant la force centrifuge, le même principe que
la fronde. La machine étant en mouvement fait 700 à 1000 tours à la
minute, on ouvre la porte de la trémie placée au dessus, le charbon tombe
dans la machine et est lancé dans la cornue, la vitesse de projection
est diminuée progressivement. Le coup de main consiste à répartir
uniformément le charbon dans la cornue.
La charge faite, la porte
est fermée et le gaz distillé s'engage dans la colonne montante,
descend dans un barillet, abandonne des matières liquides, eau et goudron, et continue sa course à travers une série de tuyaux, les collecteurs, pour venir aux réfrigérants.
Revenons au coke et passons du côté « défournement ».
En
avant de cette façade des fours, se trouve un vaste chéneau en tôle
contenant de l'eau, au fond duquel se meut une chaîne spéciale; la
cornue étant ouverte, le coke peut tomber dans ce chéneau où, par suite
de la présence de l'eau, il s'éteint, pendant que la chaîne l'entraîne
vers une extrémité où il tombe dans un autre chéneau à peu près
semblable au premier, mais placé à 90" pour être conduit dans des
trémies supérieures en ciment armé; de là, il est pris par des wagons
pour être transporté à l'appareil de classement et livré au commerce.
Le
gaz à la sortie des cornues est chaud, il se refroidit un peu dans les
collecteurs, mais surtout dans le « réfrigérant ». Cet appareil est
formé d'un grand nombre de faisceaux tubulaires constamment arrosés
d'eau; car le gaz entré à 60 ou 70 degrés en sort à 20 ou 25 degrés dans
cet appareil, il a abandonné une grande quantité d'eau ammoniacale et de
goudron.
A la suite, sont placés les extracteurs. Le gaz devant
traverser encore d'autres appareils pour son épuration et son
emmagasinement dans le gazomètre, il en résulterait une pression
considérable dans la cornue; or, nous savons que les cornues sont en
terre réfractaire, qu'en pratique l'étanchéité est problématique, il
faut, donc, au contraire, faciliter le dégagement du gaz sous la plus
faible possible et vaincre la résistance des appareils; c'est
la raison d'être des extracteurs qui aspirent le gaz du côté production
et le refoulent du côté épuration.
Ces extracteurs sont des pompes rotatives système Beale.
Dans
le même bâtiment, il y a deux groupes comprenant chacun une machine à
vapeur de 15 chevaux commandant deux extracteurs montés sur te même axe,
l'accouplement se fait par plateaux, broches et
bagues de caoutchouc; ils peuvent assurer chacun une fabrication de
40.000 mètres cubes. Au centre de la salle, entre les deux groupes, est
placé un régulateur permettant de régler la pression d'aspiration du
gaz.
Après cette installation vient le bâtiment des condensateurs Pelouze et des laveurs Holmes.
Le
gaz renferme encore des vapeurs très fines de goudron et d'eau, on peut
l'en débarrasser par un moyen mécanique reposant sur le fait suivant :
quand un courant gazeux renfermant des particules solides ou liquides
est arrêté brusquement dans son mouvement, il abandonne ces particules;
c'est la fonction des condensateurs « Pelouze ».
L'ammoniaque n'est pas encore éliminé, mais on l'obtient au moyen d'un lavage à l'eau.
Les
laveurs du système Holmes horizontal, sont formés de cylindres en fonte
de 2 m. 50 de diamètre, fermés aux deux extrémités et divisés dans la
longueur en compartiments; chaque cylindre est traversé de part en part
et au centre, par un arbre animé d'un mouvement de rotation. Sur cet
arbre sont fixés des disques en tôle portant de véritables brosses en «
Parana ». La partie inférieure des cylindres est remplie d'eau, de
sorte que les brosses entraînées par l'arbre viennent à chaque moment
plonger dans l'eau et en sortir toutes mouillées, le gaz entre par une
extrémité, traverse successivement toutes les brosses et sort à l'autre
extrémité à peu près exempt d'ammoniaque.
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laveur du système Holmes horizontal |
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laveur du système Holmes horizontal |
Dans la même salle se trouve
un laveur à naphtaline, basé sur le même principe, l'eau est remplacée
par de l'huile d'anthracène, dissolvant de la naphtaline.
Pour
extraire l'ammoniaque, l'eau de lavage passe à distillation puis passe
dans de grandes cuves contenant de l'acide sulfurique, le mélange de
l'ammoniaque et de l'acide donne le sel ammoniaque.
Le gaz renferme du benzol.
Pour extraire le benzol, le gaz sortant des laveurs à eau passe dans le laveur à naphtaline, puis l'huile d'anthracène, sortant du laveur, est amenée dans un appareil
-appareil qui extrait le benzol qui reste dans cette huile. Le benzol contient des carbures instables qui le rendent coloré.
Le benzol est raffiné en dehors de l'usine par des raffineurs.
Il
reste encore à épurer le gaz, lui enlever l'hydrogène sulfuré qui, par
sa combustion, répandrait une très mauvaise odeur d'acide sulfureux et
détruirait peu à peu dans les appartements : dorures, cuivre, etc...
Le groupe épurateur renfermé dans une construction spéciale en ciment armé contient 4 vastes cuves en fonte de 9 m.x 11
m. fermées par des couvercles en tôle, elles renferment deux couches de
matière épurante, le tout est supporté par un plancher supérieur; les
conduites de gaz sont suspendues en-dessous du plancher.
L'épuration
est méthodique : le gaz sale est en contact de vieille matière, le gaz
presque propre, en contact de matière venant d'être revivifiée.
La matière est formée de limonites rendues plus poreuses par un mélange de copeaux de bois ou de petites ripes.
Les manipulations de matière : étendage, brassage, revivification, arrosage se font au rez-de-chaussée.
Le fond des bacs est muni d'ouvertures par lesquelles les matières usées sont rejetées à l’étendage.
Des
norias placées aux deux extrémités du bâtiment, servent à monter la
matière dans des trémies supportées par un pont mobile; les trémies
pleines, le pont est amené au-dessus de la cuve à remplir, on ouvre la
trémie et la matière tombe sur les grilles de l'épurateur où elle est
régalée en couche de 0 m. 40.
Le pont sert aussi à la manœuvre des couvercles des cuves.
-
Pour une bonne épuration, un papier imprégné d'acétate de plomb ne doit
pas changer de couleur lorsqu'il est placé dans un courant de gaz.
Le gaz fabriqué traverse deux compteurs capables de mesurer 70 à 80.000 mètres cubes par 24 heures; ces compteurs vont être augmentés.
Tout
à côté, un calorimètre « Star Kas », permet de constater à chaque
instant le pouvoir calorifique du gaz et de se rendre compte du
fonctionnement normal de l'Usine. Le laboratoire d'analyses est proche
et permet de vérifier, en même temps que le gaz, ses sous-produits, et
la qualité du charbon et du coke.
Des extracteurs pompent le gaz
fabriqué dans l'atelier de distillation et l'envoient dans les
gazomètres à travers les appareils d'épuration qui enlèvent le goudron,
-l'ammoniaque, le benzol, etc...
Deux gazomètres, un ancien, de
1885, de 18.000 mètres cubes, et un nouveau, de 1907, de 25.000 mètres
cubes, servent à emmagasiner l'excès de production sur la consommation
ou, le soir, à fournir un large supplément de dépenses.
Actuellement, on fait des fouilles pour établir un troisième gazomètre de 30.000 mètres cubes.
L'Usine
de La Bastide, qu'il faudrait reconstruire en entier, vu sa vétusté,
est supprimée, mais cette désaffectation ne s'applique pas au gazomètre
de 32.000 mètres cubes qui est conservé et alimente ce florissant
quartier.
Les gazomètres anciens étaient constitués, dans une cuve d'eau, par d'énormes cloches qui s'élevaient ou descendaient selon
, la quantité de gaz qu'elles contenaient. Le nouveau gazomètre de Bacalan comporte un cylindre vertical dans lequel se meut un
piston d'un certain poids. Ce piston, rendu étanche, a son pourtour
formé d'une garde de goudron. L'eau, de cette façon, est supprimée.
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Gazométres de l'usine à gaz de Bordeaux-Bacalan |
Tous
les appareils mécaniques de l'Usine sont commandés par des moteurs
électriques, à courants alternatifs de 204 volts combinés, 50 périodes,
le courant est fourni par la grande station génératrice édifiée sur le
même terrain et à environ 300 mètres de l'usine de distillation. Le
courant est fourni sous tension de
5.500 volts. Une petite station de transformation est établie au
centre de l'Usine à gaz pour ramener ce voltage à 204 volts combinés «
courants alternatifs », ou en courant continu, suivant le cas.
USINE ÉLECTRIQUE
L'usine
génératrice d'électricité n'a pas moins d'importance. Sa puissance est
de 14.000 kilowatts. Celte station est formée d'une vaste construction
métallique « fer et briques ». A droite, un appentis abritant les
chaudières; à gauche, la salle des pompes.
Au premier étage de la
construction principale, sont les « turbo-alternateurs » de 6000,
3.000, 5.000 kilowatts. La salle est fermée à une extrémité par un
immense tableau ou plaque de marbre, on y trouve tous lés appareils de
vérification des machines, et les compteurs de production, puis le
départ des secteurs de la ville de Bordeaux.
La vapeur est
fournie par un groupe de chaudières Babcock & Wilcox, timbrées à 12
kilos. Pour la chauffe, on utilise les poussières de coke dont la vente
n'est pas rémunératrice. Avant d'arriver aux chaudières, l'eau passe
dans des économiseurs où elle atteint une température élevée, utilisant
ainsi les .chaleurs perdues des fumées venant des chaudières et se
dirigeant à la cheminée.
Le tirage est obtenu par une cheminée de 50 mètres de hauteur et de 1 m. 50 de diamètre au sommet.
Afin
de réduire la quantité d'eau à puiser dans la Garonne, les eaux de
condensation des machines sont refroidies à l'aide de réfrigérants Balck
à cheminée. Cette installation se trouve de l'autre côté du chemin de
la Palu, près de la Garonne; là aussi, sont installés les bassins de
décantation, l'eau de la rivière pouvant être seule utilisée pour les
besoins industriels .
Telle est, en peu: de mots, la description
de cette belle et double usine à laquelle ont été apportés tous les
progrès de la science et de la mécanique moderne.
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Chaudières Babcock & Wilcox |
"Bulletin de l'association des anciens lauréats des classes d'adultes de la société philomathique de Bordeaux 1885 - 1924"
GALERIE PHOTOS
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Ouvriers Gaziers - Usine à gaz de Bordeaux Bastide - Début XXème |
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Usine à gaz de Bordeaux Bacalan 1907 |
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Statuts de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de la ville de BORDEAUX - 1923 |
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Carte d'agent de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de Bordeaux - BUILLES Basile Alexis délivrée le 1er septembre 1923 |
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Centre de vacances du gaz à Lacanau - Fin années 20
Colonie de vacances de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX
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1965 - Lacanau-Océan - Dortoir de la Colonie de Vacances de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX |
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Usine à gaz de Bordeaux Bacalan - 18 septembre 1936 -
camion SOVEL électrique, modèle EC de 1931
Les camions électriques assuraient les livraisons de porte à porte
comme le charbon et diverses marchandises. Un autre domaine où ces
camions s’implantèrent durablement est celui du ramassage des ordures
ménagères et de la voirie.
Une
entreprise fondée en 1925 s'était spécialisée dans la construction de
ces véhicules : la société SOVEL (SOciété des Véhicules Électriques).
Celle-ci, implantée initialement à Saint-Étienne s’installa par la suite
à Villeurbanne avant de disparaître en 1977.
De tels véhicules nécessitaient une maintenance spécifique, ne serait-ce que la recharge journalière de leurs accumulateurs. |
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1949 - Haut de gauche à droite : Maillac, Brun, Mérino, ?, Goubier dit « Butagaz », Sans dit « La Grenouille », Doumègue Bas de gauche à droite : Fritz, Vernejoul, ?, Teulié dit « Le rouge », Barthe. |
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Ci-dessous, photographie prise dans les années cinquante au centre de colonie de vacances de Lacanau-Océan :
Le plus haut : inconnu
Les quatre, deuxième rangée : Marceau Dupuy dit « Le Serbe », Sans, Jules Robin, Marcel Vernejoul Les deux du bas qui font le salut militaire : Félix, Paul Lagarde.
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BUILLES René Jean Henri - Chauffeur au gaz de Bordeaux |
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BUILLES René Jean Henri - Chauffeur au gaz de Bordeaux |
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Plan de défense de l'usine à gaz sous l'occupation Allemande |
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Menu de fin d'année de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX - 4 décembre 1943 |
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Menu de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX du 2 avril 1944 |
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Menu de fin d'année de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX - 12 décembre 1942 |
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Cartes de prévoyance du personnel de de la Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX - BUILLES Alexis |
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Carte des retraités du Gaz et de l’Électricité de Bordeaux - 1933 |
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Caisse de prévoyance - Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX - 1931 |
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Fédération Nationale de l’Éclairage et Forces Motrices - 1945 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1913 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1921 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1923 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1924 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1928 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1930 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1931 |
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Carte Confédérale C.G.T. - Fédération de l'éclairage et des forces motrices 1932 |
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Livret de pension - Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX |
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Livret de pension - Régie Municipale du Gaz et de l’Électricité de BORDEAUX - BUILLES Alexis - 1934 |
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Casquette de la Régie Municipale du Gaz de Bordeaux |
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Casquette de la Régie Municipale du Gaz de Bordeaux |
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Casquette de la Régie Municipale du Gaz de Bordeaux |
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Casquette de la Régie Municipale du Gaz de Bordeaux |
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Affiche publicitaire - 1890
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Buvard |
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Buvard |
LES AGENTS DU GAZ DE BORDEAUX
PETIT Henri
Pierre
- Né
le 10 août 1909 - Bordeaux-Caudéran, 33000, Gironde,
- Décédé
le 3 août 1993 - Mérignac, 33700, Gironde, à l’âge de 83 ans
- Maquettiste
CUEILLE François
- Né le 2 mai 1874
- Naves (19) Corrèze
- Contremaître à l'usine à gaz
FOLTZ Louis Jean
- Né
le 24 avril 1882 - Bordeaux (33) Gironde
- Employé à la compagnie du gaz
ROUZOUL
Alexis Antoine
- Né
le 17 février 1867 - Gourbit, 09400, Ariège
- Employé du gaz de bordeaux
PUYRAVEAU
Pierre
- Né
le 3 septembre 1910 - Royan, 17306, Charente Maritime,
- Décédé
le 24 juin 1988 - Bordeaux, 33000, à l’âge de 77 ans
- Employé de la Régie du gaz de
Bordeaux
BADUEL Jean
- Né
le 18 mars 1909 (jeudi) - Bordeaux 33063
- Décédé
le 18 février 2001 (dimanche) - Pessac 33600 à l’âge de 91 ans
- Employé au Gaz de Bordeaux
ROUZOUL Alexis Noël
- Né
le 25 décembre 1909 - FRANCE - Bordeaux, 33000,
- Décédé
le 30 décembre 1975 - Parempuyre, 33290, à l’âge de 66 ans
COROMPT
Frédéric Roger
- Né
le 31 décembre 1898 (samedi) - Bordeaux
- Employé à la Direction du Gaz à
Bordeaux
DUCASSE François Henri Sodi
- Né
le 27 novembre 1904 (dimanche) - Bordeaux, 33000
- Régie du Gaz de Bordeaux
FRANC Henri René
- Né
le 5 novembre 1904 (samedi) - Gourbit, 09, Ariège
- Décédé
le 12 juin 1940 (mercredi) - Gouvieux, 60, à l’âge de 35 ans
- Employé à Gaz de Bordeaux
BAQUERE
Pierre
- Né
le 19 décembre 1863 - Cescau (Ariège)
- Décédé
le 17 octobre 1910 - Bordeaux (Gironde) , à l’âge de 46 ans
- Employé du gaz à Bordeaux,
Chauffeur
REMY « Hubert »
Alexis Paul
- Né
le 16 novembre 1911 - New Orléans, Louisiane, , U.S.A, ,
- Décédé
le 6 septembre 1981 - Bordeaux, 33063, à l’âge de 69 ans
- Inhumé
le 8 septembre 1981 (mardi) - Penne-d'Agenais, 47203
- Menuisier et employé a la Cie
du gaz à Bordeaux
BUILLES Bazile Alexis
- Né
le 19 octobre 1893 - FRANCE - Bordeaux, 33000, Décédé
le 8 mars 1932 - 1 rue Jean Burguet - Hôpital Saint-André -
Bordeaux, 33000, Gironde, à l’âge de 38 ans
- Employé du gaz de bordeaux
DUSSIDOUR
Emile
- Né
le 21 avril 1895 - FRANCE - Bordeaux,33
- Décédé
le 29 novembre 1974 - 3 rue de Majunga - Bordeaux 33000, à
l’âge de 79 ans
- Inhumé
le 3 décembre 1974 - Cimetière "la Chartreuse",
Bordeaux, 33000,
- Employé du Gaz de Bordeaux
BUILLES Jules dit Tourrat dit Labrezé
- Né
le 29 octobre 1853 - Gourbit, 09400, Ariège,
- Décédé après 1913 - Bordeaux, 33000, Gironde,
- Cultivateur - employé du gaz de
bordeaux
BUILLES René Jean Henri dit Ricou
- Né
le 11 février 1922 - Étauliers, 33820,
- Décédé
le 6 juillet 1987 - Bordeaux, 33000, à l’âge de 65 ans
- Employé du gaz de bordeaux
VIACROZE
Jean Albert
- Né le 24 juin 1870 - St Sulpice
d'Excideuil 24
- Décédé le 17 mai 1940) -
Bordeaux 33
- Agent Gaz de Bordeaux
VIACROZE
Henri
- Né
le 4 octobre 1899 - Bordeaux 33
- Décédé
le 9 avril 1937 - Bordeaux 33 , à l’âge de 37 ans
- Agent Gaz de Bordeaux
DUPRAT Emile
Albert
- Né
le 9 octobre 1908 - Bordeaux, 33
- Baptisé
le 15 novembre 1908 - Bordeaux, 33
- Décédé
le 12 octobre 1978 - Bordeaux, 33 , à l’âge de 70 ans
- Inhumé
le 14 octobre 1978 - Bordeaux, 33
- Régie Municipale du Gaz
ALLEMANE
Jean
- Né
le 25 mai 1908 – Bordeaux 33
- Décédé
vers décembre 1987 – Bordeaux 33 à l’âge de peut-être 79 ans
- Inspecteur Régie du Gaz
VILLEMUR
Emile
Né
le 30 décembre 1884 - Astaffort (Lot et Garonne)
Décédé le 9 août 1974
- Bordeaux (Gironde), à l’âge de 89 ans
Employé Régie Municipale du Gaz
et de l'Electricité
DARBLADE
Désir
- Né
le 25 octobre 1898 - Bordeaux, 33063
- Agent de la régie municipale du
gaz et de l'électricité
SABO Pierre
Joseph « Edgard »
- Né
le 18 février 1856 - Bordeaux,33000
- Décédé
le 25 juin 1928 - Bordeaux,33000, à l’âge de 72
ans
- Employé
de Commerce, Employé du gaz
CASTAYBERT-BARAA
Henri Raymond
- Né
le 15 septembre 1913 - Bordeaux, 33
- Décédé
le 31 juillet 2001 - Bordeaux, 33 , à l’âge de 87 ans
- Régie du Gaz
PEREAULT
René Louis
- Né
le 27 octobre 1888 - Bordeaux (33)
- Décédé
le 20 mars 1973 - Bordeaux (33) , à l’âge de 84 ans
- Inhumé
le 22 mars 1973 - Bordeaux (33)
- Employé société de transport ;
caissier à la Régie du gaz
PARROU Louis
- Né
vers 1848 - , France
- Décédé
entre janvier 1907 et juillet 1916 - , Gironde,
Aquitaine, France
- Boulanger.
Employé du gaz. Employé de mairie
VERNEJOUL
Marcel
- Né
le 4 octobre 1909 - Bordeaux (Gironde)
- Employé Régie de Gaz
COROMPT
Fernand
- Né
le 2 novembre 1873 - Nice, 06, Alpes Maritimes,
- Décédé
le 7 décembre 1948 – Bordeaux 33, à l’âge de 75 ans
- Employé du Gaz
ROUZOUL
Henri Joseph « Bruné »
- Né
le 13 juillet 1878 - Gourbit, 09400, Ariège,
- Décédé
après 10 novembre 1927
- Agent usine à Gaz de BORDEAUX
DADAS
Gustave
BIGATA
Paulin Joseph
DHUGUES
AVRIL Jules
- Ingénieur civil, directeurs des usines à gaz
GREGORY W.B.
DA COSTA
RODBERG Charles
- Né le 1 avril 1847 - Liège,
Belgique
- Décédé le 21 avril 1906 à
Bordeaux 33
- Directeur
BERGASSE Joseph Ouvrier monteur
BEZOMBES Jean-Thomas comptable
BITAUD Etienne Manœuvre
CHAUBET Jean Machiniste
DUBERT Lucien-Albert-Marie Contremaître
DUPRAT Etienne Allumeur
GABARROU Pierre Manœuvre
GALINDO Philippe Contrôleur
GUILLEBAUT Jean Chef surveillant
LABENNE Jean
MOUDOULAUD Jean Ouvrier maçon
PRAT Jean Fernand Ouvrier monteur
RIBET Barthélemy Ouvrier monteur