mercredi 19 juillet 2017

HYMNE ARIEGEOIS

Hymne Ariégeois de L’abbé Sabas-Maury, curé de Varilhes de 1906 à 1923

                                                             Arièjo, Arièjo ô moun païs



  Arièjo! Arièjo ô moun païs
Ariège, Ariège, ô mon pays,
 O terro tant aïmado
O terre tant aimée,
 Maïre tant adourado
Mère tant adorée, 
De prés, dé leign, toutjoun
De près, de loin, toujours
 Toun noum mé réjouis,
Ton nom me réjouit
 Arièjo, ô moun païs !
Ariège, Ariège, ô mon pays,

Aïmi d’amour tas mountagnos superbos ;
J’aime d’amour tes montagnes superbes,
 L’hiber ious mét un blanc habilloment.
L’hiver leur met un blanc vêtement
 Mè dins l’estiu démest las nautos herbos,
Mais dans l’été parmi les hautes herbes,
 Les agnélous réguinnon foilloment.
Les agnelets gambadent follement.

Arièjo! Arièjo ô moun païs
Ariège, Ariège, ô mon pays,
  O terro tant aïmado
O terre tant aimée,
 Maïre tant adourado
Mère tant adorée,
 De prés, dé leign, toutjoun
De près, de loin, toujours
 Toun noum mé réjouis,
Ton nom me réjouit
 Arièjo, ô moun païs !
  Ariège, ô mon pays !

Aïmi tabé tas planos ta poulidos,
J’aime tes plaines si jolies
 Riché tapis dé bignos  è dé blats,
Riches tapis de vignes et de blés,
 Tous rius d’argent è tas prados flouridos,
Tes ruisseaux d’argent et tes prés fleuris
 E tous planels dé bosques courounats.
  Et tes plateaux que couronnent les bois.


Arièjo! Arièjo ô moun païs
Ariège, Ariège, ô mon pays,
 O terro tant aïmado
O terre tant aimée,
 Maïre tant adourado
Mère tant adorée,
 De prés, dé leign, toutjoun
De près, de loin, toujours
 Toun noum mé réjouis,
Ton nom me réjouit
 Arièjo, ô moun païs !
  Ariège, ô mon pays !
Per l’auselou, fasco souleil o pléjo,
Pour l’oisillon, qu’il fasse soleil ou pluie
 Lé pu bel nids sira toutjoun le siu :
Le plus beau nid sera toujours le sien.
 Soun Arièjoués ! Dichats-mé moun Arièjo :
Je suis ariégeois, laissez-moi  mon Ariège,
 Cap dé paï n’és poulit coumo l’miu.
Aucun pays n’est aussi beau que le mien.


Arièjo! Arièjo ô moun païs
Ariège, Ariège, ô mon pays,
 O terro tant aïmado
O terre tant aimée,
 Maïre tant adourado
Mère tant adorée,
 De prés, dé leign, toutjoun
De près, de loin, toujours
 Toun noum mé réjouis,
Ton nom me réjouit
 Arièjo, ô moun païs !
  Ariège, ô mon pays ! 

O moun païs, tant dous à ma mémorio,
O mon pays si doux à ma mémoire
 Toun noum aïmat es grabat dins moun cor.
Ton nom aimé est gravé dans mon cœur.
 Oun soun nescut, Diu belgo qué mémorio,
Où je suis né, Dieu veuille que je meure,
 Jou l’miu cel blu, jou l’miu bel souleil d’or.
Sous mon ciel bleu, sous mon beau soleil d’or.

Arièjo! Arièjo ô moun païs
Ariège, Ariège, ô mon pays,
 O terro tant aïmado
O terre tant aimée,
 Maïre tant adourado
Mère tant adorée,
 De prés, dé leign, toutjoun
De près, de loin, toujours
 Toun noum mé réjouis,
Ton nom me réjouit
 Arièjo, ô moun païs !
  Ariège, ô mon pays !

Abbé Maury-Sabas Curé de Miglos
















Sabas Jean Marie Aubin Maury
Sabas Jean Marie Aubin Maury

Sabas Jean Marie Aubin Maury



Abbé Sabas Maury et sa mère
Sabas Jean Marie Aubin Maury


Sabas Jean Marie Aubin Maury

Sabas Jean Marie Aubin Maury

Sabas Jean Marie Aubin Maury

Sabas Jean Marie Aubin Maury





lundi 17 juillet 2017

NATURE


















Demi deuil - Gourbit juillet 2017

Bel argus - Gourbit juillet 2017









Rose-duvet - Gourbit juillet 2017




samedi 3 juin 2017

DOCUMENTS


Carte postale de BUILLES Clément Antoine (1888-1920) - rédigée le 18/02/1916 à SEVEUX (70) à l'attention de Mlle PAILHOLE Marie Margueritte institutrice - Leur mariage sera célébré le 15 août 1919 à GOURBIT



Carte postale de GOURBIT du 22 août 1963 de BUILLES Josette et Marcelle

vendredi 22 juillet 2016

EGLISE de GOURBIT

Église avec clocher-mur à fronton galbé, sous l’invocation de la Sainte Trinité. L’église se situe à l’ouest du village, sur un petit promontoire. Elle domine donc le village et offre une vue intéressante.
La façade occidentale est dotée d’un clocher-mur à trois baies. Elle possède également une petite tour d’escalier percée de deux jours en archères.
Au sud, on trouve un porche, réalisé en 1896, qui abrite un bénitier en pierre. Certaines sources indiquent que la porte daterait de 1597, mais nous n’avons pas pu le vérifier.
La nef est dotée de deux bas côtés, dotés de deux travées. La sacristie vient s’appuyer sur le bas côté sud, près du chevet. Ce dernier est à trois pans, percé de deux baies et d’un oculus en partie haute.
 
Le retable classé (17ème) boiseries et tribune en bois du 18ème ; Porte de l’église daterait de 1597.
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Église de Gourbit

Église de Gourbit
Église de Gourbit
Église de Gourbit
Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit


Église de Gourbit
Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit

Église de Gourbit - Le retable classé (17ème) boiseries et tribune en bois du 18ème
Église de Gourbit

Retable de l'église de Gourbit -  Composé de deux colonnes torses encadrant un panneau peint représentant le Couronnement de la Vierge. statues de grande taille de chaque côté, d'un évêque et d'une sainte tenant un livre ouvert. Aux extrémités du panneau, dans une niche, se trouvent deux statuettes, Saint Jean-Baptiste et un autre saint.

Retable de l'église de Gourbit - Statuette de Saint Jean-Baptiste
Église de Gourbit - Voûte de la nef de l'église - Les peintures sont des trompes l’œil simulant des sculptures sur fond bleu (19ème siècle).
Église de Gourbit

Église de Gourbit - ornementation, tête, angelot
(19ème siècle)

Église de Gourbit - ornementation à médaillon représentant un bouquet de roses
(19ème siècle)
Tableau commémoratif fixé probablement au début des années 1920 dans l'église Saint Trinité, dédié aux soldats de la paroisse morts en 1914-1918 puis à ceux morts en 1939-1945.